Qu’est ce que la fibre ?
L’accès ultra rapide à internet
Le téléchargement de fichiers en quelques secondes
La télévision en 4K et en 3D, la visioconférence
Le stockage de données à distance simplifié
La différence entre le cuivre et la fibre
Le cuivre comme la fibre sont deux technologies distinctes et à ne pas confondre. L’ADSL passe par le réseau en cuivre classique déployé par Orange afin d’introduire le téléphone dans les foyers
La fibre est particulièrement appréciée tant pour des raisons « techniques » que d’« usages ».
Côté technique, la fibre permet des débits bien plus élevés et peut transporter des données sur de très longues distances quasiment sans subir d’atténuation du signal conduit. La fibre est insensible aux perturbations électromagnétiques, ce qui est un gage de qualité, et permet des débits symétriques.
Côté usages, les débits atteints permettent par exemple de télécharger un film dans des délais inégalés. D’autre part, elle offre à plusieurs utilisateurs d’un même foyer raccordé la possibilité de faire des usages simultanés (surfer sur le Web, téléphoner, regarder la télévision en THD, 4K) les contraintes liées au partage des débits n’existent plus. Enfin, elle ouvre la voie à de nouvelles technologies sans cesse plus innovantes
La fibre optique est employée à l’intérieur d’une gaine et tirée :
- dans les rues : déploiement dit « horizontal »,
- puis dans les immeubles : déploiement dit « vertical »,
- enfin jusque dans les logements : on parle de « raccordement final ».
Glossaire
Le dico des télécoms
3G : Troisième génération de normes téléphoniques mobiles. Elle permet des débits de 2 à 42 Mb/s et donne accès au visionnage de vidéos et surtout à Internet.
4G : Quatrième génération de normes téléphoniques mobiles. Elle permet le très haut débit mobile, ce qui donne des débits théoriques supérieurs à 100 Mb/s et plus.
5G : Elle fait suite à la 4G+. Elle offre des débits théoriques 100 fois plus rapide que la 4G.
ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line) : Service d’accès à l’internet utilisant les lignes téléphoniques classiques, sur une bande de fréquence plus élevée que celle utilisée pour la téléphonie.
Le débit descendant est plus élevé que le débit ascendant. En France, les débits ADSL sont compris entre 0 et 20 Mb/s.
AMII (Appel à Manifestations d’Intentions d’Investissement) : procédure d’appel à projet organisée dans le cadre du Programme national Très Haut Débit en vue de recueillir les intentions d’investissement des opérateurs en matière de déploiements de réseaux de boucle locale à très haut débit en dehors des zones très denses.
ARCEP (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes) : Autorité administrative indépendante chargée depuis le 5 janvier 1997 de réguler les télécommunications et le secteur postal en France. Elle est composée d’un collège de sept membres : trois d’entre eux sont désignés par le Président de la République et les quatre autres, respectivement, par le Président de l’Assemblée Nationale et le Président du Sénat.
Câble optique : désigne un câble de communications électroniques regroupant plusieurs fibres optiques.
Colonne montante : désigne l’ensemble homogène situé dans les parties privatives d’un immeuble, desservant des Logements situés sur un ou plusieurs étages et constitué d’un ou plusieurs câbles en fibre optique et des Points de Branchement Optique (PBO) qui sont raccordés aux câbles précités.
DTIO : Dispositif de Terminaison Intérieur Optique, pouvant servir de Prise Terminale Optique (PTO) au sein d’un local.
F.A.I (Fournisseur d’Accès à Internet) : Entreprises, appelées aussi opérateurs télécoms, proposant à leurs abonnés de disposer de services de téléphonie, d’accès à internet, de TV par ADSL… En France, il existe 4 F.A.I nationaux proposant des offres pour le grand public, à partir du réseau historique ou de leurs propres infrastructures : Bouygues Télécom, Free, Orange et SFR-Numéricâble.
Fibre optique : fil en verre ou en plastique très fin, enrobé par une gaine plastique, transmettant des données grâce à la conduction de la lumière. Elle offre un débit d’information nettement supérieur aux câbles de télécommunication traditionnels et permet ainsi de répondre de manière fiable aux nouveaux usages (télévision, visioconférence, transmission de données informatiques lourdes…). Les débits atteints en laboratoire dépassent à ce jour les 800 Tb/s.
FttE (Fiber to the Enterprise) : Littéralement, fibre jusqu’à l’entreprise. Il s’agit d’une fibre dédiée et proposée uniquement aux entreprises et collectivités.
FttH (Fiber To The Home) : Littéralement, fibre jusqu’à la maison. Elle désigne généralement une offre proposée par les F.A.I aux particuliers visant à concurrencer les abonnements historiques ADSL.
FTTM (Fiber To The Machine) : désigne la fibre déployée jusqu’à un objet connecté.
FTTN (Fiber To The Node) : désigne le réseau de collecte en fibre optique déployé dans le cadre d’une opération de montée en débit filaire afin de raccorder le nouveau nœud extrémité de boucle locale cuivre créé à cette occasion (NRA-MeD notamment), tout en étant dimensionné pour préparer le déploiement à terme de la BLOM dans l’objectif d’une couverture complète du territoire en FttH.
FTTO (Fiber To The Office) : Désigne le raccordement spécifique d’une entreprise ou d’un site public consistant au déploiement d’infrastructures de réseaux dédiées non mutualisées en dehors de toute architecture BLOM.
Immeuble : désigne un bâtiment ou ensemble de bâtiments pour lequel un opérateur a signé une Convention fibre avec le gestionnaire d’immeuble permettant l’installation d’une Colonne montante.
Local ou Local FTTH : logement ou local professionnel ayant vocation à être desservi en fibre optique et Raccordé à un Point de Mutualisation (PM). Par extension, un point technique ayant vocation à être desservi pourra être également considéré comme un Local, dès que le cadre réglementaire le permettra. Ce terme est équivalent à la notion de « logement » utilisée par l’ARCEP.
Local raccordable sur demande : Local ayant vocation à être raccordable à partir d’un PBO déployé sur demande tel que défini dans la recommandation de l’ARCEP du 7décembre 2015 sur la mise en œuvre de l’obligation de complétude des déploiements des réseaux en fibre optique jusqu‘à l’abonné en dehors des zones très denses.
Nœud de raccordement optique ou NRO : désigne un point de concentration du Réseau jusqu’au Client final où sont installés les équipements actifs du Délégataire et/ou des Usagers à partir desquels l’opérateur active les accès de ses clients finaux.
Opérateur ou Opérateur de communications électroniques : désigne toute personne physique ou morale exploitant un réseau de communications électroniques ouvert au public ou fournissant au public un service de communications électroniques (selon l’article L.32-15° du Code des postes et communications électroniques).
Point de Branchement Optique : désigne l’équipement permettant de rendre un Local Raccordable aux services FTTH des Usagers.
Point de Mutualisation ou Sous répartiteur optique : point technique du Réseau, au sens de l’article L.34-8-3 du Code des postes et des communications électroniques et des décisions n°2009-1106 et n°2010-1312 de l’ARCEP, en aval duquel la partie terminale des Lignes FTTH est déployée, et auquel le Délégataire donnera accès aux Usagers
Prise terminale optique : point de livraison des Services au sein du Local du client final. La continuité totale entre un NRO et une PTO conduit à l’effectivité d’un service pour un Client final au sein du Local concerné.
Raccordement final : opération consistant à installer et raccorder un câble comprenant une ou plusieurs fibres optiques entre d’une part, le PBO et, d’autre part, la PTO, et, le cas échéant, les éventuelles infrastructures d’accueil nécessaires. Il comprend non seulement l’acte technique de raccordement lui-même mais également les opérations préalables (connaissance et échange des éléments nécessaires, prise de rendez-vous, …) ainsi que celles effectuées une fois la prestation réalisée sur le terrain. Constitue également un Raccordement final tout élément du Réseau résultant de cette opération.
RIP (Réseau d’initiative publique) : A partir d’un constat de carence d’initiative privée, infrastructures de réseaux de communications électroniques établies sur son territoire par une collectivité ou un groupement de collectivités, en maîtrise d’ouvrage directe ou en délégation. Mayenne Fibre est un RIP.
RJ11 : Connecteur à 6 contacteurs dont 4 sont utilisés. Adoptée pour la téléphonie (traditionnellement en Amérique du Nord).
RJ12 : Connecteur à 6 tous utilisées. Son application est également la téléphonie.
RJ45 : Connecteur à 8 contacteurs universel utilisé pour la terminaison des câbles 4 paires cuivre dans transmission de données et de voix (comme ceux utilisés dans les infrastructures téléphoniques).
Routeur : Equipement ou logiciel qui contrôle la distribution de messages via différents chemins dans un réseau. Les routeurs peuvent utiliser des protocoles de routage afin d’optimiser la transmission et d’utiliser la meilleure route.
SDSL (Symmetric Digital Subscriber Line) : Ligne à débit symétrique et généralement garantie, proposé par les FAI aux entreprises souhaitant des services télécoms plus performants et fiables qu’une simple ligne ADSL.
Sous-répartiteur ou SR : Point de brassage du réseau cuivre généralement sous la forme d’une armoire installée sur la voie publique. Il dessert quelques dizaines à quelques centaines de lignes.
THD (Très Haut Débit) : Technologie permettant un débit minimum de 30 Mbit/s descendant et 5Mbit/s montant, selon la définition actuelle de l’ARCEP. A noter que l’ARCEP a modifié sa précédente définition (50 Mbits/s en débit descendant) à l’occasion de la publication des chiffres du 3e trimestre 2012, afin de se conformer aux seuils fixés par la Commission européenne dans le cadre de son agenda pour l’Europe à l’horizon 2020 (“… sont comptés comme des abonnements très haut débit les accès à internet dont le débit crête descendant est supérieur ou égal à 30Mbit/s”).
VDSL (Very high rate Digital Subscriber Line ou Very high speed DSL) : Liaison pouvant s’apparenter à du “super-ADSL”, avec des débits oscillant entre 20 et 90 Mb/s. Cette technologie est apparue en 2013. Les abonnés particuliers peuvent bénéficier de ce type de débit à 2 conditions : être situé à moins de 1 kilomètre d’un central téléphonique (NRA) et disposer d’une box compatible VDSL.
WIFIMAX : Le WIFIMAX utilise un principe très simple, celui d’utilisé la norme WIFI : La qualité de service est améliorée afin que plusieurs clients puissent se raccorder simultanément dans de bonnes conditions.
WIMAX (Worldwide interoperability for Microwave Access) : Le WIMAX est une solution alternative au réseau filaire classique, afin de proposer des abonnements Haut Débit sur des zones bas débit. Il permet une transmission, par voie hertzienne, de débit de 4 Mb/s maximum sur une distance théorique de plusieurs dizaines de kilomètres.